L'Ukraine toujours invaincue

Ce sera une équipe d'Ukraine invaincue après trois matches, dont une victoire ce vendredi face à l'Allemagne (88-83), qu'affrontera l'équipe de France dimanche.

Les Français rêvaient que l'Allemagne craque après les avoir battus le premier jour (80-74). C'est le cas pour l'instant, même si cela ne signifie pas encore qu'elle ne se qualifiera pas pour le deuxième tour - ce qui aurait l'inconvénient pour les Bleus de conserver le préjudice du point perdu d'entrée. Après s'être inclinée contre la Belgique jeudi (77-73 a. p.), l'Allemagne a encore cédé vendredi pour son troisième match à un troisième horaire différent en trois jours (21h00, 17h45 et 14h30), ce qui ne facilite pas les choses il faut en convenir. Cela a un dommage collatéral : c'est une Ukraine en pleine confiance, surfant sur trois victoires (relativement inattendues) en trois matches, qui se présentera face aux Bleus dimanche (17h45), au lendemain de la journée de repos, pour un duel qui déterminera sûrement la première place finale dans le groupe A.

Encore une fois, l'équipe d'Ukraine a montré sa solidité mentale vendredi lors d'un match à rebondissements. L'Allemagne a pris le meilleur départ (4-13, 7e) grâce, comme d'habitude, à des trois points (3/5). Mais elle a encaissé ensuite deux séries, un 10-0 pour être rejointe (14-13, 10e) arrêté par un trois points de Robin Benzing, puis un 9-0 (36-27, 19e) pour être dépassée. Elle a même été larguée à -16 dans le troisième quart-temps (62-46, 28e) avant de recoller, comme elle l'avait fait face aux Belges, et même de passer devant (73-74, 37e). Comme face à Israël (74-67) la veille, Sergueï Gladyr (25 points) a redonné de l'air aux Ukrainiens (80-76, 39e) avant que l'Américain naturalisé "Pooh" Jeter ne solde l'affaire d'un trois points, puis aux lancers. Ramener à la raison cette équipe qui maîtrise bien l'alternance intérieur-extérieur, qui peut faire tomber la grêle à trois points (13/29 !) et qui a perdu beaucoup de moins de ballons cette fois que lors des matches précédents (6 seulement) pourrait être tout sauf une tâche aisée pour les Bleus.

 

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