Chris Hemsworth «Je me vois comme un féministe»

L’époux d’Elsa Pataky, Chris Hemsworth, s’efface derrière trois actrices dans «Ghostbusters»...

Dans «Ghostbusters», Chris Hemsworth prouve qu’il est bien plus que le simple beau gars musclé des films «Avengers». Drôle face à Melissa McCarthy et Kristen Wigg, l’Australien l’est aussi durant cette rencontre pour Le Matin alors qu’il vient de démarrer le tournage de «Thor 3».

Est-ce important de montrer vos talents de comique après vos films de super-héros? Montrer que je peux incarner autre chose que le Dieu extraterrestre Thor? Bien sûr que c’est important. Mais je ne cherche pas à tourner le dos aux films Marvel. «Ghostbusters» était juste une trop belle opportunité pour la laisser passer.

Melissa McCarthy et Kristen Wigg sont deux grandes pros de la comédie et de l’improvisation mais il semble que vous avez su vous défendre dans ce domaine… Le réalisateur Paul Feig a une technique bien particulière. Il laisse tourner ses caméras et demande aux acteurs de se lâcher en ajoutant des répliques aux dialogues. J’incarne le réceptionniste qui vient postuler pour un job dans l’agence de ces filles qui luttent contre les fantômes.

Cela ne vous dérange pas d’incarner le ravissant idiot? Au contraire, j’apprécie de casser mon image même si cela veut dire me moquer de moi. La vie est trop courte pour se prendre au sérieux en toutes circonstances. Je me sens totalement à l’aise entouré de femmes. Je me vois comme un féministe car j’aime voir des filles en charge comme dans des rôles principaux au cinéma. Ma mère est une féministe et elle m’a enseigné très tôt à respecter les filles. Dans la plupart des films de super-héros, il y a une seule fille au milieu de 5 ou 6 gars qui jouent des muscles. Moi, je trouve cool d’être un gars dans un rôle secondaire avec des actrices en tête d’affiche.

Vos fans verront vos talents de danseur s’ils regardent «Ghostbusters» jusqu’à la fin du générique. Exact? C’est un super clin d’œil d’autant que j’avais participé dans ma jeunesse à la version australienne de «Danse avec les stars». Nous nous sommes bien amusés dans cette séquence de danse, je l’avoue.

Est-ce que vous croyez aux fantômes et phénomènes paranormaux? Je n’ai jamais eu un fantôme devant moi, mais je crois au paranormal. Les idées de l’au-delà et de la réincarnation me plaisent également. Je trouverais ridicule qu’il n’existe plus rien après notre passage sur Terre sous notre forme actuelle.

«Thor 3» se tourne en Australie où vous êtes retourné vivre avec votre famille. Avez-vous influencé les producteurs pour rester près de la maison? Ce n’est pas moi qui prends ce genre de décision, mais c’est génial d’être dans mon pays avec mes proches à mes côtés. Cela fait des années que je passais d’un continent à l’autre.

Est-ce que cela n’a pas été difficile pour votre épouse, l’Espagnole Elsa Pataky de s’installer en Australie? Nous avons pris cette décision à deux car nous avions le même désir de quitter Los Angeles. Après la naissance de nos jumeaux, notre déménagement s’est fait naturellement. Nous ne voulions pas voir grandir nos enfants près de Hollywood. J’ai adoré mon enfance en Australie et Elsa est aussi tombée amoureuse de mon pays. Nous avons trouvé une maison parfaite près des plages de Byron Bay qui comprend plusieurs dépendances. Cela nous permet d’accueillir notre grande famille aussi souvent qu’ils le souhaitent. C’est le lieu idéal pour que notre clan se retrouve loin de Hollywood.

Vous êtes devenus l’un des acteurs les plus suivis sur Instagram avec 5 millions de followers. Est-ce que poster des images de votre vie privée vous amuse? Vous m’auriez posé la question il y a quelques années, je vous aurais dit: jamais de la vie! Mais j’ai compris que les réseaux sociaux sont devenus un moyen d’entretenir un lien direct avec ses fans. J’arrive à garder une limite sur mon intimité tout en partageant des moments sympas de mon quotidien avec ceux qui me suivent sur le net.

Et vous affichez torse nu fait aussi parti du jeu? Tant que je garde mon caleçon, tout va bien, non? J’ai une théorie assez simple: profitons-en tant que je suis encore présentable car, tôt ou tard, j’aurai intérêt à garder ma chemise devant les caméras.

A propos de vos enfants, vous avez déclaré que votre fille India voulait un pénis. Expliquez-nous… India est venue me voir en me disant qu’elle voulait avoir la même chose que ses frères Sasha et Tristan. Quand je lui ai demandé de quoi elle parlait, ma fille de 4 ans m’a répondu: «La chose qui pend entre leurs jambes». Vous imaginez le choc, mais j’ai bien sûr pris cela en rigolant car elle est encore très jeune. Nous aurons le temps d’en reparler plus tard si elle n’a pas changé d’avis (Il éclate de rire).

Après une fille et des jumeaux, à quand un autre bébé? Si cela ne tenait qu’à moi, je vous dirais dès demain mais je crois que mon épouse préfère une petite pause.

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