Ce qui marche le plus pour punir un enfant

Avoir recours aux punitions du genre "fessée" prouve une certaine impuissance des parents. Contrariés, ils ne savent plus comment gérer un enfant indiscipliné, dans l’espoir de reprendre le contrôle de la situation.

Une tape sur les fesses de votre enfant est en effet très humiliante, elle diminue gravement son estime de soi. On lui fait comprendre, entre autres, qu’une fois énervé on a le droit de frapper.

Plus tard, il sera convaincu que les problèmes peuvent être résolus avec la violence physique. Il développe des sentiments de peur, de haine, de désir de vengeance et veut à tout prix occuper une position de force. Il risque ainsi d’être agressif à l’école.

 Alors ?

N’oubliez pas que les enfants sont manipulateurs, ils peuvent vous provoquer pour tester votre patience ou votre calme. Ils vous tiennent tête. Arrivé au bout, la fessée leur tombe dessus !

Appliquer la règle des 3R : Reculez, Respirez, Réagissez! Ou envoyez-le dans sa chambre, ainsi, vous aurez le temps de réfléchir à la sanction adéquate à la place des fessées.

Une fois calmée, exprimez clairement votre déception ou mécontentement.

0-1 an: L’ère de l’enfant prince !

On lui satisfait tous ses besoins immédiatement ! C’est facile, et il ne peut pas s’opposer à vous. Il a seulement faim, ou froid.

1 à 2 ans : Il marche quel bonheur !

Il commence à se déplacer. Vous avez l’impression qu’il est partout. Votre priorité ? C’est assurer sa sécurité ! Signalez-lui les interdits et vous devez être fermes ! Le ton de votre voix doit appuyer l’interdiction. Ne tombez pas dans l’ambigüité.

C’est le moment de mettre les premières bases de votre autorité! Les règles c’est sacré, il désobéit, sanctionnez-le. 5 min dans sa chambre seul feront l’affaire.

2 à 4 ans : Non pour tout et pour rien !

Il ressent le besoin d’être autonome et indépendant. Il veut s’affirmer. Inutile de le convaincre ! Non c’est non, il ne cédera pas. Il faut savoir que cette étape, l’affirmation de soi, est très importante pour son développement psychologique.  Pensez plutôt à proposer des alternatives.  S’il frappe son camarade de classe, ne le frappez pas, la grosse voix et une privation des soirées télévisions seraient la bonne affaire.

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