Bailleul: une épicerie fine régalera bientôt les papilles

By Rédaction en ligne août 25, 2016 955

À Bailleul, l’offre commerciale s’étoffe et se renouvelle. Prochaine ouverture en date ? Caméléon Gourmand, une épicerie fine dans l’ex-boutique Zélie, en septembre

 Elle s’appelle Félicité Maerten, elle est Boeschèpoise, mais Bailleuloise de cœur. « J’y ai passé mes années collège, réalisé huit ans de scoutisme et je suis une adepte du carnaval », sourit-elle. À 28 ans, elle sera bientôt à la tête du Caméléon Gourmand, première épicerie fine de la cité de Mélusine. Un rêve devenu réalité pour cette passionnée de cuisine.

La cuisine, une évidence ;

La pâtisserie, une révélation

« Mes deux grands-mères et ma mère cuisinaient beaucoup et bien », se rappelle-t-elle. Comme pour une réception et sans être professionnelles. Et, c’est donc très rapidement que Félicité a été plongée dans l’univers de la cuisine. « Je devais me débrouiller avec les ingrédients et les ustensiles qu’il y avait mais je me suis rendue compte que j’aimais bien ça. » De fait, la voie professionnelle était toute tracée. « J’ai pris la direction de la cuisine, du bac technologique, à Beuvry, au BTS génie culinaire et art de la table au Touquet. » Diplômes en poche, Félicité Maerten enchaîne les expériences.

« J’ai commencé, en 2009, au Boergondie à Westoutre, un restaurant où le bio guidait la cuisine. » Une première expérience qui a guidé sa cuisine et sa créativité. Mais pour approfondir davantage ses connaissances, la jeune femme ne s’arrête pas là. « J’ai travaillé un temps à Auprès de mon arbre à Steenvoorde, sous les ordres du chef Sherpereel. Puis je suis partie dans le Sud, à Camarès, pour travailler dans un hôtel-restaurant où j’étais seule en cuisine. J’ai donc dû apprendre à organiser les repas, les menus et à gérer. » Et, au cours de l’année 2010, elle arrive dans un hôtel-restaurant 4 étoiles, les cuisines des Étangs de Corot à Versailles, et travaille aux côtés du chef Benoît Bordier. « J’ai découvert la cuisine des plats chauds comme les ris de veau ou les Saint-Jacques, la composition du froid en créant la truffe. » Mais surtout la pâtisserie. « Je n’y connaissais rien, j’ai tout appris et je me suis dit : Pourquoi pas enchaîner ? »

Une bonne étoile ? Félicité Maerten en peut-être une. « Grâce au chef Benoît Bordier, j’ai rencontré le chef Westerman du Drouant (Paris) où je suis passé de commis à sous-chef, en passant par chef de partie en seulement quelques mois. Une très bonne école où j’ai appris à pâtisser maison. » Une expérience qui durera trois ans. Suivra un passage dans les cuisines du Seafood de M. Rickstein en Angleterre, avant de partir pour Anvers. En septembre 2015, dernier voyage avant l’aventure bailleuloise : l’Italie où elle apprend à faire des pâtes et à goûter à la charcuterie italienne.

Autant d’expériences qui ont permis à Félicité Maerten d’asseoir son projet d’épicerie fine, Caméléon Gourmand. Projet qu’elle a choisi d’établir à Bailleul après un an de réflexion, d’études de marché et démarches. La jeune femme devrait ouvrir les portes de son commerce fin septembre.

 

Évaluer cet élément
(0 Votes)