Le club de Madrid appelle les autorités tunisiennes, particulièrement, le président Kaïs Saïed, « à respecter l’essence des valeurs démocratiques et à libérer l’ex-chef du gouvernement, Hamadi Jebali, (décembre 2011 – février 2013), en application des droits et libertés garantis par la constitution tunisienne, pour l’ensemble des Tunisiens ».

Le mouvement Ennahdha a appelé à manifester, dimanche 6 février, Avenue Habib Bourguiba dans la capitale, en solidarité avec Noureddine Bhiri « et pour exprimer le rejet de ce qu'il considère comme des atteintes aux droits et libertés depuis ce qu'il qualifie de coup d'État contre le Constitution."

La chambre d’accusation chargée de l’examen des affaires de terrorisme près de la Cour d’appel de Tunis, a approuvé la décision du juge d’instruction du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, rejetant la libération de Issam Chebbi, Jaouher Ben M’Barek, Sheïma Issa, Ghazi Chaouachi, Ridha Belhaj, Abdelhamid Jlassi, et Lazhar Akremi, placés en détention préventive dans l’affaire de complot contre la sûreté de l’Etat, rapporte Mosaïque.

Suite au mandat de dépôt émis contre l’ancien chef du gouvernement et vice-président d’Ennahdha, Ali Larayedh, dans l’affaire « d’expédition vers les foyers de tension » (Tasfir), le mouvement Ennahdha dénonce « une tentative désespérée et manifeste » de ce qu’il qualifie « le pouvoir du coup d’Etat et son président, Kaïs Saïed, pour couvrir l’échec cinglant des élections législatives mascarade, boycottées par plus de 90 % des électeurs ».