Dans un communiqué, Ennahdha a renouvelé sa demande de libération immédiate de Noureddine Bhiri, portant la responsabilité de sa sécurité sur le chef de l'État et le ministre de l'Intérieur, dénonçant ce qu'il a décrit comme insistant sur les abus et mettant sa vie en danger.
Ennahdha porte l'entière responsabilité de l'autorité en place dans la détérioration des conditions de vie des citoyens et ce qu'elle considère comme de l'indifférence face à la vague de hausses des prix, la grave pénurie des matières premières les plus importantes, le retard dans le paiement des salaires des employés du secteur public, et l'absence totale du gouvernement, dénonçant avec force les tentatives de l'autorité fondée sur la règle individuelle et approfondissant la crise politique Et la recherche d'un piquet sur lequel rattacher son incapacité à gérer le pays et son échec à tenir les promesses de sauvetage malgré l'abolition du Parlement, la suspension de la constitution et l'assemblée de toutes les autorités, selon ce qui était indiqué dans le texte de la déclaration.
Le mouvement a également appelé à mettre fin à la situation exceptionnelle et à reprendre la vie démocratique à la lumière de la légitimité constitutionnelle, et à ouvrir un dialogue national global qui permettrait d'atteindre la stabilité politique et gouvernementale afin de développer des alternatives économiques qui sauveraient le pays du spectre de la faillite et éviteraient les risques de pousser le pays dans une dangereuse explosion sociale.