Tourisme

Le secteur hôtelier tunisien n'est pas sorti indemne de la tourmente de la révolution qu'a vécue le pays depuis 2011. Certaines unités hôtelières dans les différentes zones touristiques du pays ont été contraintes de fermer leurs portes.

Là où le terrorisme débarque, le tourisme s’en va, comme en ont témoigné plusieurs exemples dans la chronique tunisienne, entre autres, l’attentat-suicide perpétré à Sousse, devant un hôtel, qui fut un coup assez dur pour le tourisme tunisien. Beaucour plus tôt, en 2002, Le bilan de l’attentat à la synagogue à Djerba était très lourd : trente blessés et dix-neuf morts de différentes nationalités (allemande, tunisienne et française). La saison touristique de 2002 avait alors connu une chute considérable : baisse des prix des hôtels et régression du nombre des touristes. Cependant, malgré la relative similitude entre l’incident de 2002 et ceux de 2013 (Jebel Chaambi, Sousse, Monastir), le secteur touristique tunisien a pu sortir de son marasme. Sous cet angle, il ya lieu de se demander si l’opération de Raoued-Plage, pourrait nuire de nouveau à l’image du tourisme tunisien.

Amel Karboui est la nouvelle ministre du Tourisme du gouvernement de Mehdi Jomaa.

Les recettes touristiques en Tunisie ont atteint, du 1er janvier au 31 décembre 2013, environ 3,23 milliards de dinars, soit une hausse de 1,7% par rapport à 2012 et de 32,8% par rapport à 2011, sans pour autant atteindre le niveau de 2010 (-8,3%).

Trois ans après la révolution du Jasmin, les touristes se font toujours attendre en Tunisie. L’activité touristique dans le pays n’a pas retrouvé le niveau qui prévalait sous le régime de Ben Ali.  Pour l’économie du pays, l’enjeu est de taille : des centaines de milliers de personnes vivaient grâce à ces emplois saisonniers. Désormais, elles survivent. Enquête.

Pas moins de 955 000 touristes algériens se sont rendus en Tunisie durant l’année 2013. Les responsables du secteur du tourisme dans le pays du Jasmin se réjouissent d’avoir réalisé un écart positif de 6% par rapport à l’année qui a précédé. Selon M. Bessam, représentant de l’ONTT (Office nationale du tourisme tunisien) en Algérie, la Tunisie reste la destination privilégiée des Algériens. Cette dernière offre le meilleur rapport qualité-prix pour les Algériens, au point où un voyage d’une semaine dans un hôtel 4 ou 5 étoiles coûte le 1/3 d’un séjour en Turquie ou au Maroc.