Notons que Ghannouchi, a annoncé jeudi que la brigade antiterroriste avait convoqué plus de 30 députés, sans en expliquer les raisons.
Mercredi, le Parlement avait adopté, lors d'une séance plénière virtuelle, une loi annulant les procédures exceptionnelles de Saïed annoncées le 25 juillet, notamment la suspension du Parlement, la promulgation de lois avec des décrets présidentiels et la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature.
Quelques heures plus tard, Saïed a annoncé la dissolution du Parlement "afin de préserver l'État et ses institutions", considérant que la réunion du parlement et ce qui en est ressorti était une "tentative de coup d'État ratée", selon un discours télévisé.