Un résultat qui pousse le club de la Capitale à patienter avant de valider son ticket pour les 8es de finale d'autant que l'Olympiakos est revenu à trois longueurs en s'imposant face au Benfica (1-0).
Une contre-performance qui ne compromet toutefois pas les chances de qualification des Parisiens. Du fait de leurs six points d'avance sur le Benfica, 3e, il faudrait un scénario cataclysmique pour les priver d'une place en 8es de finale. Cependant, leur prestation contre Anderlecht marque un coup de frein après une accumulation de prestations de qualité, même si Saint-Etienne, il y a dix jours, avait été à deux doigts de les mettre à terre (2-2).
Après la gifle essuyée au match aller, Anderlecht était méconnaissable au Parc des Princes. Depuis ce revers, John Van den Brom avait procédé à de nombreux changements, bénéfiques à la vue des problèmes posés à leurs hôtes. Ces derniers, privés de Cavani (blessé), ne retrouvaient pas leur mordant offensif habituel. Pis, ils se retrouvaient même chahutés face au pressing adverse, au point de voir Mitrovic menacer Sirigu par deux fois (26e, 32e). Si Lavezzi était à deux doigts de lober Kaminski en début de match (6e), cette opportunité était la seule à mettre au crédit du PSG jusqu'à la reprise manquée de Lucas dans les seize mètres, pourtant bien servi par Ibrahimovic (64e). Sans solution, Paris aggravait sa situation en pliant sur la seule offensive anderlechoise après la pause. Bien servi par Kljestan, De Zeeuw ouvrait la marque d'un plat du pied ajusté (0-1, 70e). Heureusement pour le Parc, Ibrahimovic inscrivait son 7e but de la phase de poule - son 5e contre Anderlecht - en trompant Kaminski en deux temps dans la foulée (1-1, 70e). Incapable de prendre à défaut une formation solidaire en défense, malgré l'exclusion de Kljestan (82e), le champion de France ne parvenait pas à forcer la décision. Il lui faudra se reprendre dès samedi contre Nice pour démontrer que ce coup de pompe n'était que passager…
Les joueurs du match
En Belgique, Anderlecht avait pris l'eau dans les couloirs. Le tir a été largement rectifié au Parc grâce notamment à Anthony Vanden Borre. Absent à l'aller, le Belge a livré une prestation très intéressante sur son côté droit. Ses vis-à-vis préférant passer par l'axe, il a eu tout le loisir de participer au jeu offensif de son équipe. Titulaire dans l'axe de la défense, Chancel Mbemba Mangulu a fait parler sa puissance pour contrarier la plupart des attaques parisiennes. De son côté, l'infatigable Blaise Matuidi a de nouveau beaucoup lutté pour mettre son équipe dans le sens de la marche. Des efforts récompensés, puisqu'il est à l'origine de l'égalisation d'Ibrahimovic.
On n'a pas aimé
Lucas a décidément bien du mal à confirmer. Plutôt à son avantage contre Lorient (4-0), le Brésilien a encore beaucoup gâché dans ses initiatives et dans ses frappes de balle. Plus surprenant, Maxwell est globalement passé à côté de sa partie. Pris dans les duels, l'arrière gauche n'a pas eu l'apport habituel sur son couloir.