Dans un communiqué paru hier soir, à l’issue de la tenue de la réunion de son bureau exécutif, le mouvement considère que « la consultation nationale est une opération méthodique pour berner l’opinion publique, et un prélude à l’instauration du mode de scrutin de la base au sommet, annonciateur du démantèlement de l’Etat ».
Ennahdha exprime son mécontentement envers « l’instrumentalisation des appareils de l’Etat, de l’administration et de l’autorité de tutelle, censée être impartiale, dans la pression sur les citoyens pour participer à cette consultation vouée à l’échec ».
Le mouvement réclame une enquête dans « les informations relayées sur des opérations de falsification, et d’instrumentalisation de données personnelles mises à la disposition de l’administration à cet effet ».
Ennahdha réitère son appel à « la libération urgente de l’ancien bâtonnier, Abderrazek Kilani, incarcéré pour les besoins de l’enquête, du fait de l’accomplissement de ses missions en tant qu’avocat, a fortiori après la fin de la séquestration de Nourredine Bhiri ».
Le mouvement avertit contre « les résultats d’instrumentalisation des appareils sécuritaires, en matière de répression des droits, de restriction aux libertés, et d’atteinte aux voix libres défendant démocratie et libertés. »