Art et culture

Sortie mercredi dernier dans les salles du film d’Arnaud Desplechin "Jimmy P." présenté lors du dernier Festival de Cannes. Un film qui relate une histoire vraie, celle de la rencontre entre un psychanalyste français et un indien touché à la tête durant le Seconde Guerre mondiale, mais qui semble plutôt souffrir de blessures à l’âme. Transformer une succession de séances d’analyse en un film romanesque pouvait semblait au départ un défi insurmontable. Pourtant Arnaud Desplechin le relève haut la main en s’appuyant d’abord sur un formidable duo d’acteurs composé de Mathieu Amalric et Benicio Del Toro. Parfaitement maîtrisé, son film est captivant de bout en bout et est une grande réussite.

Tabarka : Touwensa.net/fr

La deuxième soirée de Tabarka Jazz Music Festival était une soirée cent pour cent tunisienne avec la participation de deu    x musiciens et chanteurs qui ont connu le festival de jazz de Tabarka en meublant ses spectacles offs. Hier, ils ont partagé la soirée sur la scè    ne  du théâtre de la Basilique en présence d’un public moyen mais convainquant.

Tabarka : Touwensa.net

La soirée d’ouverture de Tabarka Jazz Music Festival ét ait une réussite totale à plus d’un titre.

D’abord, l’organisation sans faille de cette soirée sous un ciel nuageux mais dans un lieu emblématique qu’est la Basilique qui a vu un relook très agréable, la présence des festivaliers avides de musique haut de gamme, l’ installation des  équipements techniques de grande qualité, présence sécuritaire bien ordonnée et surtout le programme de la soirée signée Liz Mc Comb accompagnée de ses huit musiciens bien chevronnés qui ont coloré la Basilique d’une air de joie et de gaieté  sous les acclamations du public présent et avec un enthousiasme flamboyant et cette sincérité qui le caractérisent. Cette formation restitue avec rigueur et charisme le style, le son et le prestigieux répertoire de cette diva, déjà accueillie à cet espace même en été 2004, Une soirée placée sous le signe des retrouvailles.

Lors de cette soirée, avec sa voix unique, son charisme et sa présence scénique ont fait de Liz une diva du chant gospel, une diva naturelle et toute proche de son public. Impressionnante d’engagement et de puissance sur scène, parfois timide et discrète, elle a trouvé sous les feux de la Basilique le lieu pour exprimer ses convictions. A Tabarka, la vedette de la soirée a aboli les frontières des musiques noires américaines, frontières qui d’ailleurs n’ont jamais été strictes et toujours perméables, laissant les territoires des musiques se mélanger.

Tous les morceaux arrangés par la diva étaient excellents, riches d’émotion et de plaisir. Liz Mc Comb est aujourd’hui classée parmi les grandes vedettes de la musique noire. Il faut se laisser emporter car la voix de cette chanteuse a pris du gain, de la force et même de la rage et de l’ampleur. Certains touristes présents à la Basilique m’ont affirmé qu’elle est une des grandes voix du XXI siècle.

La soirée inaugurale du Festival du Jazz dans sa nouvelle conception et après quatre années de sommeil, était un véritable moment de grâce que les spectateurs présents ne risquent pas d’oublier. Et au-delà de la très belle qualité de sa voix, Liz Mc Comb a un grand amour pour la musique et une facilité de chant et de rythme propre au peuple noir.

 

Le jazzman tunisien Nabil Khemir donnera un concert, le vendredi 20 septembre, au TanJazz, le festival de jazz de la célèbre ville du nord du Maroc, dont la 14e session se tient du 18 au 22 septembre.

Mehdi Ben Attia, réalisateur d'origine tunisienne, bouscule les codes et glorifie les rencontres improbables dans des films très personnels.

Un communiqué commun a été rendu public aujourd'hui 12 septembre 2013 par le syndicat général pour la culture et l'information et le syndicat national des Journalistes tunisiens (SNJT).